Réussir, faire fortune, se hisser au plus haut… Lorsqu’il arrive à Paris, en 1880, Georges Duroy n’a que cette idée en tête. Mais il n'a pas le sou, il s'en revient d'Algérie, il fut sous-officier. En une chaude journée du mois de juin, il erre sur les grands boulevards et rencontre Charles Forestion un ancien camarade de régiment marié, journaliste et jouissant d’une « belle situation ». Étonné par la réussite de son ami, Georges lui demande conseil. Forestier assure : « Vois-tu, mon petit, tout dépend de l’aplomb, ici. Il faut s’imposer et non pas demander. Quant aux femmes, c’est encore par elles qu’on arrive le plus vite ». Deux conseils que Duroy ne risque pas d’oublier, d’autant que pour « arriver », il est prêt à tout. Même au pire. Les arrivistes finissent toujours par arriver...