Philippe Durand de La Villejegu du Fresnay, dit Philippe Lavil, est un chanteur français né le 26 septembre 1947 à Fort-de-France (Martinique). La famille Durand de La Villejégu du Fresnay est une famille d'ancienne bourgeoisie originaire de Bretagne, établie à la Martinique au XVIIIe siècle. Pierre Guillaume Durand, bourgeois et négociant à Saint-Pierre de la Martinique, sieur de La Villejégu du Fresnay (1696-1750), était capitaine de la Marie-Galère et du Saint-Charles. Philippe Lavil est un descendant de colons français des Antilles (surnommés localement békés). Son père, Max Durand de La Villejegu du Fresnay (1922-1989) et sa mère, Marthe Bally (1923-2021), exploitaient une bananeraie dans la commune du François. En 1960, Philippe Lavil est envoyé en pension dans la Drôme où il poursuit ses études à l'école de la Roseraie de Dieulefit. Il est initié à la chanson par son professeur d'anglais Graeme Allwright. Le jeune homme s'achète une guitare et décide de devenir chanteur. Ses parents, peu enthousiastes, l'incitent à passer trois ans dans une école de commerce, l’EDC, ce qui ne l'empêche pas d'enregistrer son premier 45 tours, intitulé À la califourchon, en 1969. En 1970, il enregistre une chanson qui va devenir un tube et, par ailleurs, l'un de ses plus grands succès, Avec les filles, je ne sais pas. Il enregistre par la suite plusieurs morceaux, mais aucun ne rencontre le même succès. En 1975, il se produit à l'Olympia, avec Julien Clerc, ce qui est l'un des premiers concerts de Philippe Lavil. L'année suivante, il enregistre Hey Mister Lee, qui rencontre un succès modéré. En 1978, il enregistre un album, Février, avec des textes de Didier Barbelivien et d'Alain Souchon, mais cet album ne rencontre pas le succès. Il quitte alors sa maison de disques. En 1982, alors qu'il envisage de quitter la musique, il enregistre une chanson écrite par Didier Barbelivien: Il tape sur des bambous, qui devient le tube de l'été et son plus grand tube, avec plus d'un million et demi d'exemplaires vendus. S'ensuivent des succès plus confidentiels, comme Rio ou San Miguel. En 1985, il enregistre une chanson à nouveau signée Barbelivien, qui rencontre aussi un grand succès, Elle préfère l'amour en mer. L'année suivante, il enregistre un album, dont sont issues deux chansons largement diffusées à l'époque, La femme qui dit jamais je t'aime, et Elle tricote des pulls pour personne. Ces titres ne rencontrent toutefois pas le même succès que les précédents. En 1987, il enregistre une autre chanson qui devient un grand tube, Kolé Séré, en duo avec la chanteuse du groupe Kassav, Jocelyne Béroard. En 1990, il publie un album plus personnel, De Bretagne ou d'ailleurs, dont le titre du même nom rencontre un succès toutefois modéré. Deux ans plus tard, dans un style crooner, il sort Y'a plus d'hiver, dont est issu le titre Si Marianne était black, seul titre à rencontrer un succès, très confidentiel toutefois. En 1994, il se produit à l'Opus Café à Paris, et revisite ses chansons dans Lavil déménage. Il continue à sortir régulièrement des albums, à l'image d'Ailleurs, c'est toujours l’idéal en 1997, Retour à la case créole en 2002, ou Calypso en 2007. ... Source: Article "Philippe Lavil" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.