« Le rock’n’roll est un pont entre les pays et les cultures » a dit un jour un grand sage. La preuve par l’exemple avec les Allemands de Scorpions. Le 30 mars 2001, Mikhaïl Gorbatchev, le leader de l’URSS qui a fait tomber le rideau de fer, fête ses 80 ans au Royal Albert Hall de Londres. Sur scène, on retrouve les hard-rockers de Scorpions, en train de jouer leur méga tube “Wind of Change”. Rien d’anormal : de leur concert pour la Chute du Mur de Berlin en 1990 à leur show pyrotechnique sur la Place Rouge de Moscou en 2003, dès qu’on célèbre la réunification des blocs de l’Est et de l’Ouest, les Allemands sont invités d’office. Alors question : qu’est-ce qui fait de Scorpions le candidat parfait pour les commémorations de la fin de la Guerre Froide ?