Vu sur Terre met le cap sur l'Asie Centrale. Au Kirghizstan, les hommes vivent en symbiose avec la nature. Peuple semi-nomade et cavalier, les kirghizes portent avec fierté leur héritage culturel. Petit pays privé de mer, le Kirghizstan est traversé de hauts plateaux et encerclé de montagnes infranchissables. Une enclave de rigueur et de sérénité. Les Tian Shan, littéralement, les Monts Célestes, culminent à plus de 7400 mètres d'altitude. Ces montagnes sont devenues l'écrin protecteur de trésors inestimables. Muscat BORUCHEV habite la vallée de Ters, à l'Ouest du pays, où il élève des chevaux kirghizes, une race qui a bien failli disparaître à l'ère soviétique, à force de croisement avec les chevaux russes. Muscat a décidé de faire renaître et connaître au reste du monde les singularités de ce cheval robuste. Depuis 2009, il concentre ses efforts sur le cheval tacheté, en Kirghize, le « charat ». Bastien CHAIX est arrivé pour la première fois au Kirghizstan il y a 9 ans. Ornithologue et naturaliste, il a été séduit par ce paradis des rapaces. En homme passionné, Bastien encadre depuis 2009 des expéditions scientifiques au sein de l'ONG Objectif Science Internationale. Pour éveiller les jeunes kirghizes aux questions environnementales l'organisme finance des missions avec les jeunes pensionnaires de l'orphelinat de Karakol, qui ont perdu le contact avec le monde sauvage. Dans la poussière et la chaleur des pistes du Sud, on aperçoit parfois un véhicule pas comme les autres, le bus tout terrain IBILIM.A son bord, Iliyaz USENOV et Kuban MOIDINOV, deux compères toujours motivés. Ibilim est une bibliothèque nomade qui a pour mission d'informer et d’éduquer les communautés les plus isolés de la région de Naryn.