1956. Khrouchtchev ferme la porte aux années staliniennes. Décidé à ouvrir l’URSS au monde extérieur, ce « Monsieur K » au visage rond et sympathique étonne le monde entier lorsqu'il se rend aux États-Unis. Mais celui qui a écrasé dans le sang l’insurrection de Budapest n’a rien perdu de sa dureté. Et il réserve au président John Kennedy une coexistence qui n’a rien de pacifique : construction du mur de Berlin, crise des missiles à Cuba, sans oublier l’aide qu’il apporte à Hô Chi Minh au Vietnam… En retour, Kennedy prononce à Berlin, le 26 juin 1963, le discours de tous les espoirs, s’exclamant devant une foule émue : « Ich bin ein Berliner ! »