Depuis toujours le pétrole est le moteur de l'économie du Vénézuéla, qui détient les plus grandes réserves du monde. Alors quand, en 2013, les cours s'effondrent, c'est tout le pays qui plonge avec. L'hyperinflation fait des millions de pauvres. L'Etat n'a plus les moyens d'assurer l'entretien de ses infrastructures. Chacun survit comme il peut, mais tous se serrent les coudes face aux pénuries. Frère Nelson, par exemple, va de village en village dans les Andes pour apporter nourriture et médicament, et ce par tous les moyens possibles. Les Vénézuéliens ont coutume de dire que celui qui ne prend pas de risques, ne gagne rien. Alors malgré la crise chacun va de l'avant.