Lorsque le gouvernement francais part s’installer à Vichy, il ne lui reste que deux pouvoirs : la police et la justice. Afin d’aider au mieux l’occupant allemand, le chef de la police Bousquet va créer trois polices parallèles : la police aux questions juives, le service de police anti-communiste et le service anti-sociétés secrètes… vaste programme. La police francaise fait le travail des allemands de son propre chef. La libération va laisser des traces dans l’esprit des policiers. Pour eux ils ont juste obéis aux ordres du gouvernement, ils ne comprennent pas l’épuration… La Quatrième République va payer cette incompréhension. Les gendarmes sont moins fidèles aux institutions de peur qu’on leur reproche sous le prochain régime. La guerre d’Algérie va aussi marquer la police francaise. La violence, les bavures vont devenir leurs lots quotidiens. Assassinés, conpués par les pacifistes, elle na sait plus quel rôle elle doit tenir : « une police pour qui et pourquoi ? » …